Mise en contexte
La Ville de Saint-Jérôme a dévoilé, le 11 juin 2024, sa vision stratégique du développement du secteur ouest dans le cadre d’un événement intitulé Le Saint-Jérôme de demain, qui réunissait plus de 120 personnes issues des milieux d’affaires, institutionnels et communautaires jérômiens. Son approche innovante et environnementale, dont la mise en œuvre sera coconstruite avec la communauté, vise à donner à Saint-Jérôme une véritable carte de visite pour des opportunités d’affaires tout en créant un milieu de vie de qualité.
Les villes sont en première ligne pour faire face aux défis sociaux, économiques et environnementaux. Pour y arriver, la Ville de Saint-Jérôme doit donc poser des gestes audacieux et structurants pour assurer le développement harmonieux du territoire, la pérennité de l’écosystème, la vitalité économique et le bien-être de la population. Elle a ainsi a fait l’acquisition, en 2023, de plusieurs terrains totalisant 18 millions de pieds carrés dans le secteur de l’ancien aéroport pour lui permettre de concrétiser sa vision de développement du Saint-Jérôme de demain, laquelle s’inscrit dans le cadre de sa Stratégie de développement économique 2030 inspirée par l’électrification des transports.
Carte des terrains acquis dans le secteur ouest
Ville-centre des Laurentides, 14e ville en importance au Québec et capitale nationale de l’électrification des transports, Saint‑Jérôme se positionne avantageusement grâce aux entreprises innovantes qui ont déjà choisi de s’y implanter et à l’offre de terrains industriels et commerciaux prêts à accueillir les projets entrepreneuriaux.
Le pouvoir attractif de Saint-Jérôme crée toutefois une pression accrue sur les milieux urbains et naturels ainsi que sur les réseaux routiers. Un virage stratégique est donc essentiel pour permettre à Saint-Jérôme de rester une ville dynamique, dotée d’une économie prospère et offrant des services de qualité à sa population.
Le développement du secteur ouest permettra ainsi à la Ville de stimuler sa croissance économique comme jamais auparavant.
En misant sur la densification, le développement d’un réseau structurant pour la mobilité active et collective, la bonification des services de proximité et l’implantation d’industries innovantes, Saint-Jérôme souhaite créer une ville dans la ville à l’ouest de l’autoroute 15 et ainsi faire en sorte que Saint-Jérôme devienne – et demeure – le meilleur choix pour les organismes, les entreprises innovantes, les investisseurs et la population.
La vision du Saint-Jérôme de demain : une force économique innovante au cœur d’un milieu de vie inspirant.
Voilà la nouvelle identité de Saint-Jérôme qui apportera des retombées économique et environnementale et qui profitera à la qualité de vie et au bien-être de tous les citoyens pour de nombreuses décennies.
Rêvons notre Saint-Jérôme de demain
Le développement du secteur en est à ses balbutiements puisqu’il sera coconstruit avec la population, et ce, dans le respect de l’environnement. Si des consultations citoyennes sont prévues à l’automne 2024 pour planifier le développement de façon durable et intelligente, la Ville a d’ores et déjà annoncé son intention de préserver, conserver et de mettre en valeur environ 50 % des 18 millions de pi2. Les 9 millions de pi2 restants seront développés en un nouvel écoparc.
Densification autour de l’écoparc
Le développement de cet écoparc et la densification tout autour permettront à Saint-Jérôme d’accueillir des milliers d’emplois et de bénéficier d’importantes retombées économiques et financières, tout en mettant en valeur le secteur ouest de la ville pour créer un milieu de vie sain. Ce projet de développement, inspiré par une nouvelle approche d’aménagement du territoire, sera sans doute le plus vert de Saint-Jérôme et permettra certes à la Ville d’attirer de nouveaux citoyens et des entreprises qui ont à cœur le respect de notre environnement.
Questions en lien avec le développement du secteur ouest
Situés dans la continuité du quartier d’Innovation Industrielle, ces terrains ont un potentiel immense pour assurer le développement durable de Saint-Jérôme. Cela dit, près de 9 millions de pieds carrés seront conservés, protégés et mis en valeur dans le cadre de ce projet de développement, soit environ 50 % du terrain. La superficie protégée sera similaire à celle du parc naturel du Lac Jérôme.
La Ville de Saint-Jérôme veille à ce que tout développement respecte les lois, dont la Loi sur la qualité de l’environnement et les règlements municipaux en vigueur. Elle fera tout en son pouvoir pour conserver son statut de ville la plus verte du Canada.
Pour limiter le déboisement, une grande portion des travaux et aménagements se feront dans une ancienne zone agricole en friche. Tout sera mis en œuvre pour assurer la conservation des zones boisées ou humides qui possèdent la plus grande valeur écologique.
La Ville travaille par ailleurs pour les résidents actuels et futurs. Le développement sera ainsi coconstruit avec la population dans le cadre des consultations prévues à l’automne 2024.
Oui. La règlementation prévoit une zone tampon minimum. La Ville respectera les règlements à cet effet et projette même qu’une zone tampon encore plus grande soit exigée. Le développement du secteur respectera les principes de développement durable pour créer un milieu de vie sain pour les résidents.
La Ville a l’intention d’exiger seulement le déboisement nécessaire pour la réalisation du projet. Environ 50 % du terrain sera conservé, préservé et mis en valeur, et ce, dans le but de protéger les espèces menacées ou vulnérables et les écosystèmes fragiles.
Le développement du secteur respectera les principes de développement durable pour créer un milieu de vie sain pour les résidents. Voilà pourquoi la Ville consultera les citoyens pour qu’ils soient fiers de la création de ces nouveaux milieux de vie.
Aucune décision n’a été prise à ce moment-ci. La Ville souhaite bonifier l’offre de services dans le secteur pour créer un milieu de vie stimulant pour la population et lui permettre de vieillir en santé. Pour ce faire, le développement doit donc être en harmonie avec l’environnement de sorte que les aménagements limitent les ilots de chaleur et favorisent les déplacements actifs.
Assurément. La Ville veut créer une ville moderne et durable et cela implique la mobilité active et collective. La mobilité active sera ainsi au cœur des réflexions pour le développement de ce secteur.
La Ville travaille très fort d’ailleurs pour acquérir l’ancienne voie ferrée de la compagnie Québec Gatineau Railway qui se trouve à proximité afin d’y aménager un lien cyclable jusqu’au centre-ville, ce qui permettra enfin une liaison entre l’est et l’ouest de la ville.
La mobilité active sera au cœur de la réflexion afin de faciliter les déplacements actifs. La Ville compte d’ailleurs bonifier son réseau cyclable, notamment avec l’acquisition de l’ancienne voie ferrée de la compagnie Québec Gatineau Railway située à proximité du site. La Ville souhaite aussi bonifier l’offre de service en transport collectif.
Soyez sans crainte: la population sera consultée et une étude sera menée par la Santé publique pour que le développement soit réalisé de façon harmonieuse.
Oui. La préservation des milieux humides est une préoccupation constante qui est encadrée par diverses lois provinciales, dont la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
Soyez assuré que le développement du territoire sera réalisé en respect avec l’environnement. Ainsi, aucun milieu humide ne sera détruit sans avoir obtenu au préalable l’autorisation du ministère.
La Ville est par ailleurs en voie de réaliser un Plan directeur de conservation et de mise en valeur de ses milieux naturels afin d’établir une trame verte qui assurera un maintien optimal de la biodiversité tout en créant un réseau complet de sentiers entre les quartiers. Les milieux humides et terrestres conservés dans le secteur feront partie de cette planification.
Assurément. Il est prévu de consulter la population, et ce, dès l’automne 2024. Cet exercice permettra à la Ville de prendre connaissance des préoccupations réelles du milieu dans le but d’y répondre en protégeant l’intérêt collectif et en respectant les principes de développement durable.