17 avril 2020
Bien que la pandémie du coronavirus ne soit pas encore résorbée et que ses effets soient encore à mesurer, la Ville de Saint-Jérôme n’entend pas attendre pour s’attaquer à la phase de rétablissement qui suivra la crise actuelle. C’est pourquoi elle met sur pied, dès maintenant, un comité de travail qui aura comme tâche d’examiner les conséquences de la pandémie sur l’économie locale, sur le tissu social et sur la philosophie organisationnelle afin de trouver des solutions pour aider notre communauté à se relever de cette difficile période.
La démarche baptisée Destination VSJ 2022 (pour Vitalité Santé Joie) sera pilotée par l’équipe qui avait comme mandat de travailler sur le prochain plan stratégique de cinq ans que la Ville s’apprêtait à adopter.
« J’ai demandé l’abandon de l’exercice Destination 2025 afin que nous concentrions tous nos efforts sur une stratégie d’intervention à court terme », a déclaré Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme.
Il enchaîne en précisant que « l’objectif est d’imaginer et de déployer d’ici deux ans un plan complet de rétablissement au profit de tous et dans toutes les sphères d’activités que nous pourrons influencer. Je veux que les conséquences de la pandémie sur nos citoyens, nos commerçants, nos industries, nos institutions, nos groupes communautaires soient analysées et que des réponses adaptées soient mises en œuvre d’ici avril 2022. Saint-Jérôme était sur une lancée extraordinaire en termes de développement. Nous devons ainsi rebondir » souligne le maire.
L’approche qui se dessine vise donc à ébaucher des solutions sur une réalité post-pandémie qui aura mis à rude épreuve la vitalité économique des secteurs privés et publics, la santé des gens, les structures communautaires des grandes organisations présentes sur notre territoire ainsi que la joie de vivre de toute la population.
En faisant référence à la prise en charge de l’aide alimentaire pour la population et la diffusion d’informations sur le soutien économique disponible, les conseillères Sophie St-Gelais, mandataire aux organismes communautaires et au mieux-être de la communauté, et Chantale Lambert, mandataire à l’efficience organisationnelle et aux finances, unissent leur voix et déclarent que « l’apprentissage rapide que les services municipaux ont fait de la situation aura permis de réagir dès les premiers jours sur des enjeux de taille et qu’il est logique de penser que la Ville saura être pertinente dans ses actions ».
De son côté, le mandataire à la qualité des services et aux infrastructures municipales, Erik Bak appuie la démarche et déclare qu’il « veillera à ce que l’administration municipale tout entière saisisse l’occasion pour consolider les acquis, mais aussi pour réinventer les processus, revoir les collaborations et imaginer de nouveaux projets de développement ».