12 mai 2020
En raison des enjeux qu’entraîne la pandémie notamment en ce qui a trait aux mesures de distanciation physique et considérant la réduction temporaire de l’offre de service d’hébergement d’urgence sur le territoire, l’Institut régional des sports (IRS) a ouvert ses portes en tant que refuge temporaire pour les sans-abri le 11 mai.
« La pandémie actuelle entraîne son lot de difficultés et la communauté jérômienne est motivée à les résoudre. Grâce à un impressionnant effort collectif, nous avons réussi, en l’espace de quelques jours, à réaménager un bâtiment dédié aux sportifs d’élite en un centre d’urgence. Je tiens à remercier l’ensemble des partenaires qui ont permis l’aboutissement de ce projet essentiel. Face à une crise sans précédent, la capitale régionale des Laurentides fait preuve de solidarité et d’entraide », indique Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme », mentionne Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme.
La Ville de Saint-Jérôme et son service de police tiennent à remercier le travail rassembleur du Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides qui coordonne le projet. Ils souhaitent également saluer l’implication et la collaboration de Youri Chassin, député provincial, et l’organisme Hébergement Fleur de Macadam pour son précieux engagement. D’autres partenaires clés dans la réalisation de ce projet d’envergure sont aussi dignes de mention soit Armée du Salut, Book Humanitaire, Café de rue SOS, Écluse des Laurentides et Maison de Sophia.
« En ces temps difficiles, c’est beau et rassurant de voir que Saint-Jérôme se donne des moyens extraordinaires pour s’occuper des plus vulnérables d’entre nous. Fruit d’une collaboration et d’une mobilisation sans précédent, le refuge d’urgence nous permettra aussi de répondre aux demandes de la santé publique en termes de respects des consignes avec lesquelles on apprend tous à vivre », ajoute Youri Chassin, député de Saint-Jérôme.
Au niveau de l’aménagement de l’IRS, la Santé publique a émis ses recommandations entre autres pour faciliter le nettoyage des surfaces. Afin d’éviter les risques de contagion, un poste d’accueil extérieur sera sur place pour trier les personnes. À l’intérieur, une « zone rouge » est prévue pour isoler rapidement les personnes qui présenteraient soudainement des symptômes de la COVID-19 en cours d’hébergement, et ce, en attendant le transport médical. En plus du soutien médical, une équipe d’intervention communautaire sera présente pour soutenir les personnes présentes et pour veiller au bon déroulement des activités. 18 lits seront offerts chaque soir aux personnes en situation d’itinérance qui se présenteront à partir de 17 h. Les personnes hébergées auront accès à des douches, des repas, des vêtements de nuit ainsi qu’à un espace personnel pour dormir. Elles pourront quitter le bâtiment le matin vers 8 h, après avoir déjeuné et reçu une boîte à lunch pour le dîner.
« Dès le début de la crise, nous avions l’enjeu des défis communautaires sur notre radar. Rapidement, nous avons planché sur une série de mesures comme la mise en place d’un service de livraison pour l’aide alimentaire et l’achat de repas pour les sans-abri auprès de restaurateurs locaux. La transformation de l’IRS en centre d’hébergement d’urgence est un exemple de collaboration positive entre l’administration municipale, les organismes et le CISSS des Laurentides. Je tiens à remercier aussi le Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire de la Ville de Saint-Jérôme pour son travail remarquable », déclare Sophie St-Gelais, conseillère municipale mandataire aux organismes communautaires au mieux-être de la communauté.